Photographie : Felipe VELOSO, Imagem
Travail à distance : replacer l’humain au cœur du numérique !
Dans ce contexte de rentrée émaillé de multiples précautions sanitaires, les réunions à distance, le télétravail et l’agenda électronique retrouvent plus que jamais toute leur légitimité. Or le savant point d’équilibre entre les contenus à transmettre et la technologie qui permet de les véhiculer reste fragile et le travers de l’e-réunionite menace.
Les formations et les services dématérialisés, agrémentés d’un site internet, deviennent plus que jamais incontournables. Cependant l’explosion les pratiques virtuelles, en privilégiant la forme plus que le contenu, risquent de produire une déconnexion avec la réalité de terrain, favorisant ainsi la perte de sens et la tendance à l’uniformisation et à l’automatisation des interventions. Peut-être vous est-il par ailleurs arrivé de passer un certain temps à résoudre les problèmes techniques liés au travail à distance au détriment du déroulé de l’ordre du jour de votre réunion.
Aussi est-on en droit de se demander si le numérique est encore au service du sens ou si nous en sommes devenus les techniciens, parfois improvisés, dans l’urgence de s’adapter à ce contexte de distanciation sociale. Quelle place reste-t-il pour l’humain dans ce tissu de connexions ?
Envisagé comme un outil, vitrine du travail sur soi, le digital peut s’imposer comme un véritable allier. Le travail d’adaptation des pratiques professionnelles en présentiel à un mode de communication devenu essentiellement virtuel permet de revisiter nos contenus de formation, de distinguer l’essentiel de l’accessoire, de s’interroger sur notre force différenciante et de révéler nos potentiels. Parce qu’au-delà des écrans se trouve le plus important, je vous propose de replacer l’humain au cœur du numérique et de redonner au digital son rang d’outil, non de finalité, grâce au coaching.
Ce type d’accompagnement peut se décliner lui aussi à distance, en groupe, en équipe ou en individuel. Lors de séances personnalisées, je vous propose de prendre le recul nécessaire pour poser le questionnement « juste » afin d’éviter de perdre le sens de ce qui nous (re)lie réellement, et au-delà d’une connexion « juste » numérique…
Anne-Charlotte Kiener