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Actualités

Des « chevaux sous le chapeau » ?

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Marion Housseaux Photographie

 

Se relever la nuit pour écrire une idée avant qu’elle ne se perde parmi tant d’autres…

Établir des arborescences sans fin pour chaque situation, redouter l’ennui, avoir une imagination débordante, détecter les moindres signaux émis par l’environnement et les personnes qui nous entourent, jusqu’à nous épuiser parfois…

Certaines personnes se reconnaîtront probablement dans ces quelques traits de fonctionnement et sous l’abréviation « HP » pour Haut Potentiel. Si tel est le cas, c’est qu’elles ont également sans doute franchi le pas du test de QI auprès d’un psychologue agréé. D’autres s’ignorent et leur vie au quotidien n’est pas toujours simple, sans qu’ils comprennent l’origine de ce sentiment sourd de mal-être et de décalage qu’ils ressentent parfois.

 

Comment faire avec cette hypersensibilité, ce foisonnement d’idées, ce jaillissement d’énergie et avec cet engouement pour des systèmes de pensées complexes inspirant plus souvent la méfiance et l’incompréhension de leurs collaborateurs - qui ont le sentiment d’être écrasés sous des tâches multiples - que l’enthousiasme espéré ? 

 

Comment se faire une place « à la hauteur » de ses potentiels dans une entreprise là où son supérieur hiérarchique pourrait sentir une menace et une possible mise en cause de l’ordre établi ?

 

Comment ne pas se laisser manipuler par les autres dont la méconnaissance encore fréquente du fonctionnement des personnalités HP les conduit à penser que ces derniers doivent forcément exceller dans tous les domaines de leur vie ?

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OBLIGATIONS DES ENTREPRISES EN MATIERE DE FORMATION PROFESSIONNELLE

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UNE DECISION JURISPRUDENTIELLE IMPORTANTE  

 

Une jurisprudence de la Cour de Cassation de juillet 2018 nous amène à préciser les obligations de formation des employeurs telles que redéfinies par la haute juridiction. 

Nous connaissions les dispositions du code du travail : 

 

"L'employeur assure l'adaptation des salariés à leur poste de travail.

Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations.

Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences, y compris numériques, ainsi qu'à la lutte contre l'illettrisme, notamment des actions d'évaluation et de formation permettant l'accès au socle de connaissances et de compétences défini par décret.

Les actions de formation mises en oeuvre à ces fins sont prévues, le cas échéant, par le plan de formation. Elles peuvent permettre d'obtenir une partie identifiée de certification professionnelle, classée au sein du répertoire national des certifications professionnelles et visant à l'acquisition d'un bloc de compétences ».

 

Dans leur interprétation les juges vont au-delà : ils considèrent que l’obligation n’est plus limitée à l’employabilité des salariés et que même de nombreuses formations en ce sens ne suffisent plus. Désormais pour satisfaire leurs obligations les employeurs doivent proposer des formations nécessaires au développement des compétences et permettant d’évoluer à un niveau supérieur pour les salariés demandeurs. 

A défaut les entreprises s’exposent à un manquement à leur obligation de formation et prennent le risque de devoir payer des dommages et intérêts pour « perte de chance faute de formation ». 

Cette décision s’inscrit dans l’esprit de l’important projet en cours de la formation professionnelle. 

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GSA référencé par la DIRECCTE Grand Est

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Dans le cadre du dispositif APPUI-CONSEIL EN RESSOURCES HUMAINES, le cabinet GOLDSTEIN,SALZARD et Associés est référencé par la DIRECCTE Grand-Est pour accompagner les TPE et PME et ainsi faire de la gestion de leurs Ressources Humaines un vrai levier de développement économique et social.

Cette habilitation permet aux organisations, entreprises ou autres selon les différents statuts, ayant recours aux prestations visées par le dispositif de bénéficier d’une aide financière de 50 % versée par l’Etat pouvant être complétée par un versement de votre OPCA.

Nos consultants sont à votre disposition pour répondre à vos demandes et à vos besoins ainsi que pour vous accompagner dans le montage de votre projet. 

’Un leader, c’est celui qui encourage mais aussi qui admet ses erreurs devant le groupe’

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Bruno Chevtchenko (préparateur mental) : ’Un leader, c’est celui qui encourage mais aussi qui admet ses erreurs devant le groupe’

L’Interview du Jeudi - jeudi 17 mars 2016 -  par Alain Bloëdt

Curieusement, alors qu’on accorde beaucoup d’importance au mental pour expliquer des victoires ou des défaites, peu d’équipes de rugby en Belgique y consacrent un volet spécifique de leur préparation. Est-ce par manque de connaissance, de conviction, de budget, une compétition d’égo possible avec les autres membres du staff ? Les raisons ne manquent et donc, pour y voir clair, nous nous sommes tournés vers Bruno Chevtchenko, préparateur mental passé par Boitsfort la saison passée et qui travaille aujourd’hui avec le préparateur physique Romain Guerin et avec l’arrière et buteur Lucas Levy du club Provence Rugby, le club du Diable Noir Julien Beger.

Tu as assisté au dernier Classico, à la Foresterie où l’ASUB l’a emporté par 30 à 11. En tant que préparateur mental du BRC l’an dernier, comment analyses-tu leur performance de la saison en cours ?

Boitsfort 1 ou Boitsfort 2 ? (il sourit) Plus sérieusement. Boitsfort 2 jouait sans pression. On sent de la cohésion même si le match était débridé et leur performance en-dessous de leur qualité j’ai l’impression. A l’inverse, Boitsfort 1 donne l’impression de jouer avec une énorme pression mais malgré tout ils jouaient, comme s’ils ne faisaient que jouer.

La saison que vit Boitsfort cette saison est le lot de plusieurs clubs chaque année. Comment intervient dans ces conditions un coach mental ?

 

Le préparateur mental doit pousser les joueurs à débriefer individuellement sur sa propre performance. Ici, Boitsfort arrive à un stade de la saison où il reste peu de matchs. Il y a une menace, le ROC, donc chaque joueur doit se poser la question : quelles sont mes compétences ? Qu’est-ce-que j’ai mis en place ou pas mis en place pendant ce match ? Est-ce-que je sais faire mieux ? C’est bien on sait passer la balle mais je sais faire mieux, je sais mieux renverser mes adversaires, etc…

Il y a eu une petite bagarre en milieu de seconde mi-temps. Comment l’analyses-tu ?

J’ai l’impression que cela vient de la frustration. Ils n’étaient pas si loin que cela. Ils auraient pu. Problème de cohésion, de leadership.

Tu accompagnes Provence Rugby, le club d’Aix-en-Provence qui est actuellement en dernière position de Pro D2. Quelle méthode faudrait-il appliquer quand des groupes sont en grosses difficultés ?

Il faut tout donner, redonner l’envie de gagner et faire disparaître la peur de perdre. Sur cette base, l’équipe va devoir s’appuyer sur ses points forts, ses valeurs. Donc, je prends une feuille où je trace deux colonnes une avec les compétences, une avec les points à améliorer puis je plierai la feuille et jetterai la seconde colonne parce que, en fin de saison, ce n’est pas ces points qui m’intéressent mais les points forts. Sur cette base, on va s’organiser pour aller plus loin, pour gagner de la confiance.

Comment mettre en place cette stratégie sur le terrain ?

En organisant des mini-challenges, à chaque moment. Ce sera, par exemple, celui qui lève un peu plus de poids, celui qui court un peu plus vite, etc… Et on affiche ces résultats. Chacun va se sentir concerné et confiant. S’il s’entraîne tous les jours à gagner, le jour du match il a envie de gagner.

 

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